J'ai également lu ce livre pendant les vacances.
Mon avis :
Le plaisir de retrouver le roi Caspian dès le départ de l'histoire n'est pas mince. C'est un vrai roi, avec des sentiments humains qui a de temps en temps du mal entre son devoir royal et son envie d'homme libre.
Lucy est toujours aussi charmante avec sa joie et sa sensibilité enfantine, son courage de Reine qui ne la quitte plus. Edmund aussi redevient Roi lorsqu'il est à Narnia, prêt à engager le combat lorsqu'il le faut, sachant poser un jugement juste.
L'entrée d'Eustache dans la bande ne se fait pas sans méfiance. Il est la caricature type d'un enfant que personne ne veut avoir pour ami. Il s'intéresse plus à la politique qu'aux histoires d'aventure qui passionnent les enfants "normaux". Sons changement d'attitude est compréhensible; un peu rapide mais pas dérangeant. Mais surtout, il est agréable. Eustache sait maintenant s'émerveiller de ce qu'il voit, il ne se plaint plus pour un rien. Pour moi, je pense qu'il sait maintenant ce qu'est vraiment l'enfance et il peut enfin en profiter. Et quoi de mieux pour ça que des aventures à Narnia, en compagnie du courageux Ripitchip ?
L'effronterie de celui-ci (car c'est bien plus que du courage, avouons-le) est toujours amusante, souvent excessive mais... c'est une particularité qui lui va vraiment bien.
Le voyage du Passeur d'Aurore en compagnie de ces personnages nous transporte et les remarques de C.S. Lewis sont tellement bien incrustées qu'elles ne dérangent aucunement et la lecture du livre reste tellement fluide qu'en une journée, je n'en ai fait qu'une bouchée.
Mon extrait préféré :
Ce sont quelques remarques des Nullipotes, difficilement contestables :
"- Ce que je dis toujours, c'est que, quand un gars à faim, il aime qu'on lui donne à manger"
"- Il commence à faire sombre, maintenant. C'est toujours comme ça le soir."
"- Ah, vous êtes venus en traversant la mer ? Bien humide, cette chose, non ?"